dimanche 23 octobre 2016

Des p'tits croquis #5



"Eh là du château !"
Après deux mois d'absence je reviens par ici avec beaaaaaaucoup de choses à raconter ! J'ai démarré une nouvelle vie dans la ville de Jules Verne et des p'tits Lu : Nantes. Et depuis la rentrée, je n'ai pas tellement eu le temps (enfin j'ai surtout oublié mais chuuuut) de m'occuper de mon blog. Je vais réparer ça vite fait, en commençant par quelques nouveaux croquis nantais (et deux de Tarbes !).

Je reviens très vite avec de nouvelles choses, promis.


Danton - Jardin Massey de (Tarbes)

Ecole Pivaut (Nantes) - Chez Moi 


Quai de Versailles - Jardin des Plantes (Nantes)


Jardin des Plantes (Nantes)

Île de Versailles (Nantes)


Je vous souhaite de bonnes vacances, see ya ! ♥


vendredi 5 août 2016

La rubrique ciné #3 : Le Chant de la Mer


Aujourd'hui je vous embarque en Irlande avec le merveilleux dessin animé :
Le Chant de la Mer de Tomm Moore (à qui nous devons "Brendan et le Secret de Kells"), sorti en 2014.



Synopsis : Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d'une petite île avec un phare. Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère emmène les enfants vivre à la ville. Ben découvre alors que sa petite soeur est une Selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux. Au cours d'un fantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les êtres magiques à retrouver leur pouvoir.

Attention, le texte qui suit contient des spoilers

- A mon grand désespoir, j'ai raté Le Chant de la Mer lors de sa sortie en salle, il faut dire qu'il n'est pas resté bien longtemps du côté de chez moi. Je l'ai donc découvert sur Canal Sat' où il était disponible à la demande. Je suis tombée amoureuse de ce dessin animé. Empreint d'une immense poésie et de merveilleux, Le Chant de la Mer est un bijou d'animation, on se laisse embarquer avec plaisir en compagnie de Ben et Maïna à travers le monde du Petit Peuple. Le Chant de la Mer est un dessin animé franco-irlandais (coproduit par cinq pays d'Europe ; l'Irlande, la France, le Danemark, la Belgique et le Luxembourg) qui raconte la légende de la Selkie. Mais d'abord, qu'est ce qu'une Selkie ? C'est une créature magique du folklore irlandais et écossais (dans les Shetlands), elle est habillée d'un manteau en peau de phoque qui lui permet de se changer en cet animal lorsqu'elle plonge dans la mer. Dotée d'une voix mélodieuse, elle chante et danse sous la lune, et protège les océans. L'histoire se déroule donc en Irlande, où vivent Ben et Maïna, ainsi que leur père. La petite Maïna est muette depuis sa naissance et ne dit pas un mot du film, sauf à la fin, une sorte de petite Ariel inversée. La petite héroïne est donc une selkie, tout comme sa mère, malheureusement le Petit Peuple court un grand danger et si la selkie ne chante pas sa chanson vêtue de son manteau, toutes les créatures magiques seront amenées à disparaître. Le sort de ces créatures dépend de nos deux héros, qui doivent à tout prix retrouver le manteau de Maïna. Dès le début nous plongeons dans le folklore irlandais à travers des personnages légendaires tels que le grand Mac Lir, les Sidhs (habitants du Petit Peuple), Macha (Cousine éloignée de cette chère Yubaba dans "Le Voyage de Chihiro) devenue la sorcière aux hiboux et bien d'autres encore. Tous ces personnages légendaires croiseront la route de nos deux héros durant leurs aventures.


Sous ses airs tout doux, le Chant de la Mer évoque cependant des thèmes durs, avec tendresse et simplicité. Le deuil et le manque notamment. En effet, le jeune Ben perd sa maman dès la naissance de sa petite soeur Maïna, qui part rejoindre les flots de l'océan déchaîné. Leur père a beaucoup de mal à s'en remettre et perd pratiquement goût à la vie, au point de laisser partir ses enfants vivre à la ville avec leur grand-mère. La relation entre Ben et Maïna évolue également tout au long du film, elle passe d'une grande rivalité (de la part de Ben en particulier) au début, à un grand amour fraternel en fin de film. Plus haut j'évoque le fait que la petite Maïna reste muette la plupart du temps. En visionnant le film, j'en ai déduit que c'est grâce à l'amour fraternel qu'elle retrouve sa voix et peut chanter sa chanson pour sauver le Petit Peuple. Mais chacun peut l'interpréter à sa façon.


- Niveau animation, autant vous dire que je suis complètement sous le charme. C'est si bon de renouer avec l'animation 2D. L'identité visuelle de Tomm Moore se remarque tout de suite, on en prend plein les yeux que ce soit dans le graphisme ou dans les couleurs tantôt flamboyantes, tantôt éteintes selon les situations. Le bleu étant la couleur maîtresse, on passe par toutes ses nuances, de l'outre-mer au turquoise presque vert véronèse par moment. Le film est tout en rondeur, on a presque envie de le prendre dans nos bras pour lui faire un câlin. On se sent bien, on a pas envie de que ça finisse. Beaucoup de petits détails dissimulés ça et là participent à l'onirisme parfois "Miyazakien" de ce dessin animé. Les personnages légendaires sont attachants et amusants, il n'y a pas de bon gros méchant comme dans un classique Disney. Même Macha, si terrible à sa rencontre devient finalement une grand-mère aux hiboux qui se sentait seule et malheureuse. Quand je dis qu'elle rappelle Yubaba dans "Le Voyage de Chihiro", ce n'est pas pour rien, elle évolue d'une façon différente, mais l'idée reste la même. Le boulot effectué sur les décors et sur le traitement des couleurs est époustouflant, les fonds marins sont d'une grande beauté et nous laissent rêveur. On est happé dans un flot d'images plus belles les unes que les autres. L'harmonie se fait visuellement, ainsi que musicalement. La bande son est tout aussi belle que le reste, le tout bercé par la voix mélodieuse de Nolwenn Leroy (originaire de Bretagne) qui double Bruna, la maman de Ben et Maïna.


Pour résumer, Le Chant de la Mer est une petite merveille pour petits et grands, à savourer sans modération, renouant avec la beauté de l'animation 2D . Le tout caressé par les doux embruns marins, une jolie poésie celtique et de belles couleurs chatoyantes. 

Je vous laisse avec la bande son du film, la Chanson de la Selkie.
Passez une belle journée les amis ♫


mardi 26 juillet 2016

La rubrique cinéma #2 - Le Tableau


Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler d'un superbe dessin animé : 

Le Tableau de Jean-François Laguionie, sorti en 2011.

 

Synopsis : Un château, des jardins fleuris, une forêt menaçante, voilà ce qu'un Peintre, pour des raisons mystérieuses, a laissé inachevé. Dans ce tableau vivent trois sortes de personnages : les Toupins entièrement terminés, les Pafinis auxquels il manque quelques couleurs ou détails, et les Reufs qui ne sont autres que les esquisses. S'estimant supérieurs, les Toupins prennent le pouvoir, chassent les Pafinis du château et asservissent les Reufs. Persuadés que seul le Peintre peut ramener l'harmonie en finissant le tableau, Ramo, Lola et Plume décident de partir à sa recherche. 

Attention, le texte qui suit contient des spoilers

- Le Tableau est sorti en 2011, je n'en ai cependant jamais entendu parler, pourtant c'est pas faute de guetter les sorties ciné. Bon, c'est vrai que j'habite dans une petite ville où les deux cinémas privilégient beaucoup de blockbusters, du coup pas mal de bons films passent à la trappe *tristesse*. Je suis tombée dessus tout à fait par hasard en visionnant une vidéo YouTube de Docteur Pralinus sur les héroïnes de dessins animés, je l'ai regardé dans la foulée, et j'ai adoré. Le film se déroule donc dans un tableau (sans blague), plutôt dans plusieurs, où un chouette trio de personnages évolue : Ramo, un Toupin, Lola, une Pafini et Plume, un Reuf. Lola, l'héroïne du film, courageuse et intrépide, va guider ses compagnons dans leurs aventures pour retrouver le peintre, animée par une curiosité sans limites. J'ai trouvé le scénario très inventif et original, nous faisant voyager de façon poétique d'un tableau à un autre. Nos trois héros seront amenés à faire de belles rencontre, notamment l'une des muses et un auto-portrait du peintre lui-même qui leur viendront en aide.


- La Tableau aborde plusieurs thèmes bien mis en évidence dès le départ, plus actuels que jamais.  Celui de la différence est amené grâce aux trois catégories de personnages. En effet, les Toupins arrogants en tout point, prennent le pouvoir et rejettent complètement les Pafinis et les Reufs parce qu'ils ne sont pas comme eux, parce qu'ils sont différents (l'esclavagisme apparaît brièvement lui aussi à un certain moment du film). Malgré cette agitation, la poésie et l'onirisme sont omniprésents, on aurait presque envie de sauter dans l'un des tableaux pour les y rejoindre. J'ai essayé, ça n'a pas marché.


J'en arrive maintenant au travail sur le film en lui-même. Le Tableau me parle énormément au niveau de toutes ses références picturales (ou hommages plutôt). On voyage avec plaisir de Cézanne à Picasso en passant par Matisse et Modigliani, voire même Van Gogh. Le tout dans une belle harmonie. Les Reufs rappellent les dessins de Giacometti, célèbre sculpteur et dessinateur italien. Ce dessin animé est une ode à la peinture et surtout à la création artistique. On en prend plein les yeux dès le départ avec le tableau initiale et ses douces couleurs, on poursuit à travers un tableau représentant Venise et son carnaval aux couleurs flamboyantes et son ambiance festive. Les décors sont superbes, notamment la forêt aux immenses fleurs, et l'animation rappelle parfois celle de Paul Grimault (Le Roi et l'Oiseau). Pas très étonnant quand on sait que Jean-François Laguionie était l'un de ses amis proches.



Le petit plus du film : Je n'ai pas encore eu l'occasion de le dire, mais "Le Tableau" mélange aussi les prises de vues réelles. Les personnages sautent de leurs tableaux pour voyager et atterrissent dans l'atelier du peintre avec ses peintures et son matériel ... mais je n'en dirait pas plus, je vous laisse une part de surprise.

Pour résumer, Le Tableau est une petite pépite à tous les niveaux, à voir et à revoir sans modération. Abordant des sujets pour petits et grands, le tout dans une ambiance colorée et onirique.


Passez une belle journée, et à bientôt !


vendredi 22 juillet 2016

Des p'tits croquis #4



Je suis partie un peu en vadrouille ces derniers temps, et je ne sors jamais sans mon cher carnet de croquis. J'aime mettre sur papier les beaux paysages qui s'offrent à moi. Puis les croquis sont des souvenirs encore plus puissants que les photos, en les regardant on se souvient précisément où on était, avec qui, l'ambiance et même le temps. 



Forêt d'Aubarède




Aragon (Espagne)



Aragon (Espagne)





Garlin (Pyrénées Atlantiques) - Le dernier sujet à vue exposé cours.



Jardin Massey - Forêt d'Aubarède



J'essaie d'en faire régulièrement, mais selon les circonstances ce n'est pas toujours évident.
Je vous laisse avec la bande son de "Le Voyage de Chihiro". Belle journée ♫

mardi 19 juillet 2016

La rubrique cinéma #1 - Tokyo Godfathers


Je suis une très grande fan de cinéma depuis très longtemps. Mes parents m'ont tout de suite plongée dans la marmite et depuis, je n'en suis jamais sortie. En grandissant je me suis faite ma propre cinémathèque en me nourrissant de tous les genres. Je voue un culte à Charlie Chaplin, Alfred Hitchcock, Billy Wilder, Jacques Tati et bien d'autres encore beaucoup trop nombreux. Toutefois, j'ai un faible pour les films d'animations. Petite je les trouvais magiques, j'avais des étoiles pleins les yeux lorsque j'en regardais (en vrai ça n'a pas vraaaaiment changé, mais bon). Le premier que j'ai découvert fut Alice au pays des merveilles de Walt Disney, et j'en suis tout de suite tombée amoureuse. Je ne sais pas combien de fois j'ai demandé à mes parents de me passer et repasser la cassette, avec celle de Peter Pan et Cendrillon. Puis en grandissant, j'ai pu découvrir d'autres dessins animés que j'ai adoré comme Spirit (Dreamworks), Brisby et le Secret de Nimh (Don Bluth), Wallace et Gromit (Aardman) ... Et puis un jour j'ai visionné Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki. Autant vous dire que c'en été fini. J'ai enchaîné tous les films du Studio Ghibli qui sont tous très beaux. Au fil des années j'ai fait de nombreuses découvertes plus jolies les unes que les autres, et je voudrais vous les partager. Beaucoup trop de films d'animations restent dans l'ombre alors qu'ils sont sublimes. Je parlerai donc de tout, des plus connus comme des moins connus.


Je démarre cette rubrique avec le fabuleux film "Tokyo Godfathers" de Satoshi Kon (à qui nous devons le tout aussi bon film Paprika) sorti en 2003.


Synopsis : Gin, un homme ruiné, Hana, une femme transgenre versant volontiers dans le sentimental et Miyuki, une adolescente fugueuse, vivent dans la rue. Un soir de Noël à Tokyo, ils découvrent un bébé abandonné au millieu d'un tas d'immondices et une clé de consigne de gare. Ils décident alors de retrouver la mère de l'enfant, qu'ils nomment Kiyoko "enfant pur" en attendant. Commence pour eux une formidable aventure qui, par un incroyable concours de circonstances, les confrontera à leurs passés respectifs. 

Attention, le texte qui suit contient des spoilers.

- J'ai découvert Tokyo Godfathers lors de ma première année de prépa, la jaquette du coffret dvd me faisait de l'oeil depuis plusieurs mois, alors j'ai demandé l'autorisation de pouvoir le visionner chez moi. Je n'ai pas été déçue. Je l'ai regardé deux fois dans la même journée tellement ce film m'a fasciné dès les premières images. Les trois protagonistes Hana, Gin et Miyuki ont des personnalités intéressantes et leur propre caractère bien trempé. Ils enchaînent les disputes et les catastrophes ensemble, ce qui fait tout leur charme. Ils évoluent tous trois au long du films car confrontés chacun de leur côté à ce pourquoi ils se sont retrouvés sans-abris. Le scénario est original et très riche en rebondissements, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Durant cette course effrénée, le trio va être amené à rencontrer d'autres personnages plus ou moins hauts en couleurs mais tout aussi intéressants.


- Satoshi Kon aborde avec ce film plusieurs thèmes dont celui de la religion (le fait qu'un dieu veille sur nous et nous protège), ainsi qu'un autre dont on n'a pas l'habitude de voir apparaître dans un film d'animation, celui des sans-abris. Je trouve qu'il s'en sort parfaitement bien, sans trop en faire, ni pas assez. Il est abordé d'une manière peu commune, amenée par des personnages eux-même peu communs. En aucun cas on ne tombe dans la caricature, et je trouve ça plaisant. Quelques passages sont très poignants et nous font rester en haleine un certain temps. Le tout ponctué de pointes d'humour sympathiques et de moments tristes voire violents. Tout au long du film, Hana nous fera également partager quelques haïkus bien placés.


- Le boulot de la ville de Tokyo est époustouflant de réalisme, je crois bien n'avoir jamais vu un film aussi pertinent à ce point sur une ville. Parce que bien sûr, après avoir vu le film je me suis amusée à chercher les endroits qu'on voit apparaître tout au long du film. Une grosse partie se déroule pendant la nuit, et le travail de celle-ci à travers le tumulte de la ville est remarquable. Lors du premier visionnage j'ai découvert les personnages et leurs histoires, au second visionnage je me suis focalisée sur les décors et les détails y sont vraiment très impressionnants. Nous sommes dans un dessin animé japonais, et concernant les personnages on y retrouve bien entendu beaucoup du manga, dans les expressions notamment.


Tokyo Godfathers est donc un excellent film. Je le recommande les yeux fermés, cependant pas au jeune publique. Malgré sa touchante histoire, le film est sombre, parfois triste et violent, mais il n'en reste pas moins très beau. Il ravira vos yeux, et sans aucun doute vos coeurs.

Je vous laisse avec la très chouette bande son du film.
En vous souhaitant une belle journée, je vous dis à bientôt.

jeudi 30 juin 2016

Pour la horde !



J'ai eu l'occasion d'aller voir le nouveau film "Warcraft : Le commencement" avec un ami. Tous deux avons longtemps joué sur World of Warcraft, dans la horde, et voir le film nous a rappelé quelques souvenirs. Et je ne cache pas qu'il m'a donné envie de rejouer aussi haha ! Lorsque nous sommes arrivés dans la salle, c'était un peu ça. Avec la grosse musique épique derrière.

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On se refait pas hein.
Concernant le film, pour ma part j'ai beaucoup aimé même si certains détails restent trop dans le flou, on ne sait pas vraiment d'où arrive le Fel ni comme Gul'dan le maîtrise ... Des idées pas abouties jusqu'au bout quoi. Visuellement je n'ai pas été déçue. Les décors et l'ambiance m'ont donné de gros frissons, on reconnaît tout de suite les différents lieux. J'ai adoré le design d'Hurlevent et le boulot des personnages (les nains !!). Un bon film donc !!

Allez, sur ce, je vous laisse avec la bande son du film
Belle soirée ♫

mardi 14 juin 2016

Le héron sur les bords du lac ...


L'année se termine doucement, les cours se sont finis sur un dernier sujet que j'ai adoré faire. Nous avons chacun tirés quatre mots différents dans les catégories suivantes : Animaux, lieux, plantes et objets. A partir de ces quatre mots, nous devions créer une image et en faire une illustration avec les techniques de notre choix. Pour ma part j'ai donc tiré : Héron, lac, chêne et encrier.

Avant tout, il faut que notre illustration finale raconte une histoire, que celui qui la regarde s'imagine un tas de possibilités tout autour. Avec mes mots, plusieurs histoires me sont immédiatement venues en tête, je devais choisir laquelle illustrer. Il faut aussi définir la taille de chaque objet dans le format. Par exemple, le chêne peut être le logo de l'étiquette sur l'encrier, ou bien le héron. Les possibilités sont immenses, c'est un véritable jeu. J'ai fait beaucoup de recherches, de tests de couleurs et de matières, et j'ai trouvé mon idée finale. Je me suis comportée comme une petite fille qui découvre un nouveau livre d'image, pour savoir ce que je ressentais en les regardant. Voilà donc mon histoire.

"Sur les bords d'un lac transparent, un héron cendré tournait en rond. Un jour, alors qu'il cherchait de quoi manger, il trouva un encrier abandonné près du lac. Il voulut le saisir de son long bec, mais celui-ci mal fermé lui échappa et retomba au sol. Sous le choc, la bouteille s'ouvrit et l'encre se répandit tout doucement dans l'eau clair, lui donnant une teinte bleu roi."

Pour cette illustration, j'ai utilisé essentiellement de l'aquarelle. Mais comme j'aime bien mélanger les techniques, je suis revenue dessus avec de la gouache, des crayons de couleurs et de l'encre bleu et noir. Le tout dans un format 18x24 cm. J'ai utilisé beaucoup d'eau, particulièrement pour l'effet de l'encre, j'ai pris soin de bien scotché ma feuille dès le départ pour éviter qu'elle ne gondole. Je me suis absolument régalée !


 Pour commencer, j'ai passé un lavis sur toute la surface de ma feuille pour pouvoir revenir par dessus. J'ai attendu quelques minutes pour que ça sèche. Puis j'ai posé mes couleurs à l'aquarelle.

Je ne sais pas pourquoi je fais toujours mes premiers plans en premier, alors que normalement, il faudrait faire l'inverse. Ca me passera avec le temps, le jour où je me tromperai vraiment ^^

Pour l'effet de l'encre qui se déverse, j'ai d'abord mouillé ma feuille puis avec un pinceau bien trempé j'ai déposé quelques gouttes d'encre bleue à cet endroit. L'encre mélangé à l'eau à fait un peu sa vie toute seule, mais j'ai soufflé un peu dessus pour la diriger vers le bas de ma feuille. Après quoi, je suis revenue au pinceau fin pour faire le mouvement de l'eau.

 Pour les petits détails, j'y suis allée avec de la gouache et de l'encre blanche pour les reflets. Pour le fond j'ai utilisé des crayons de couleurs aquarellables. J'ai rajouté de la mousse sur le rocher du premier plan avec un gant de toilette mouillé et de la gouache. Enfin, je suis revenue sur le héron avec de l'encre noir et une plume.

Et voilà le résultat final !



Une jolie façon de terminer mon année de prépa !
Je vous souhaite une belle journée ♫
Arole ~






jeudi 26 mai 2016

Les décors de Naïs ~

"Un rêve m'a dit une chose étrange, un secret de Dieu qu'on a jamais su. Les petits bossus sont des petits anges qui cachent leurs ailes sous leurs pardessus." Naïs - Marcel Pagnol.

Durant le mois de mai, j'ai du réaliser plusieurs croquis qui serviront de décors pour un spectacle au mois de juin. Il s'agit de Naïs (avec le texte de Marcel Pagnol et non celui de Zola).

Pour la petite anecdote, mon père est un comédien professionnel et je connais sa troupe depuis que je suis toute petite, et inversement. La metteure en scène qui s'occupe de ce spectacle a vu bon nombre de mes dessins et m'a donc confié la tâche des décors. L'idée principale du projet était de partir sur un livre (comme un livre de conte) avec les paysages demandés sous forme de croquis. Ces dessins seront projetés lors des représentations en grand sur un écran, avec un mouvement permettant de tourner les pages, les comédiens évolueront devant. J'ai passé beaucoup de temps à faire mes recherches sur les champs de lavande, les usines et le type de maison etc. Puis une fois les dessins terminés il a fallu faire les tests en direct avec le projecteur afin d'ajuster et de faire quelques changements si nécessaire. Le rendu me satisfait et les comédiens aussi. Cette expérience m'a ravi au plus haut point car c'est vers là que je me destine. Pas seulement le décor de théâtre mais cela en fait parti. J'ai adoré réaliser ces dessins mais surtout l'échange avec la metteure en scène et les comédiens qui n'ont pas hésité à me donner leurs avis. Le spectacle démarre le 2 juin, autant vous dire que je suis très impatiente de voir tout ça et surtout d'avoir des retours.

Voici donc le livre ouvert avec tous les croquis ...



Le champs de lavande
Le maison des Rostaing
L'intérieur de la maison des Rostaing
Chez les Micoulin
Le falaise (le Cap Canaille à Cassis)
Le gros olivier
Chez les Rostaing (autre résidence) - Inspiration "Les hasards heureux de l'Escarpolette" de Fragonard.
La falaise écroulée à la fin



Belle soirée les amis ♫




mardi 8 mars 2016

"Les Ménades furent changées en arbres"

Un nouveau sujet en cours que je voulais vous faire partager. Les Ménades étaient ces femmes qui dansaient dans l'escorte de Dionysos, le dieu du vin, en compagnie des Satyres. Mais elles tuèrent Penthée et démembrèrent Orphée. Dionysos en colère, les changea en arbre.

Nous devions illustrer en noir et blanc (en partie) cette fameuse transformation en arbre. Bien sûr, il fallait que ce soit effrayant, inquiétant, sans une once de gaieté. Nous avions la plume et l'encre comme technique imposée, mais nous pouvions délirer avec d'autres choses en plus. J'ai choisi de faire trois grands arbres sinueux et tortueux avec quelques détails dissimulés par-ci, par-là rappelant les corps ou des parties de corps des Bacchantes. Avec en bas à droite la lyre d'Orphée. Le fond est un mélange d''aquarelle avec un peu de sel pour diluer et mélanger le tout. Les arbres sont à l'encre noir et gouache, le tout rehaussé d'encre blanche. Le haut de l'arbre du milieu se compose de pas mal de tâches de peinture que j'ai faite en soufflant dans une paille après avoir disposé la peinture. Le bas de l'image a été fait avec un gant et de la gouache noir et magenta, Je fais des trucs bizarres des fois oui ...

Voici donc mon rendu, sur un format de 24x32 cm, avec les étapes. J'ai au compteur une trentaine d'heures dessus. C'est long de faire de l'écorce bizarre haha ! :D









Peut être aussi que vous, vous y voyez d'autres choses. N'hésitez pas à me le dire ou donner votre avis en commentaire ;D
Belle journée !
Arole ♫

vendredi 4 mars 2016

Un peu de peinture ...

Quelques résultats de stages de peinture durant les trois dernières années.
Tous sont réalisés à la gouache sur des cartons aux formats variants de 65x50 à plus.






Le Raton-laveur (peint à la brosse à dents oui oui) : Juillet 2014
Les fleurs à droite : Avril 2014
L'arbre à gauche : Octobre 2014
La Brume : Juillet 2015


mardi 23 février 2016

Si un jour vous avez de la peine, alors réfugiez-vous dans la forêt ...

Je vous partage un travail que j'ai dû réaliser pour mes cours. La règle était simple : Illustrer le proverbe chinois "Tu ne peux pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux." La technique était libre ainsi que le format. J'ai décidé de partir encore une fois dans la forêt. J'aime aller m'y balader lorsque je suis triste, ou pas d'ailleurs. J'aime écouter le chant des oiseaux en levant la tête pour observer les arbres, particulièrement en automne où les couleurs sont flamboyantes. Quelques fois je m'arrête pour faire un croquis, puis je repars.

Voici donc mon illustration au format 50x32.5 réalisée à la gouache et aux crayons de couleurs aquarellables. Ainsi que les étapes du dessin.

   







Et le rendu final, avec des petits habitants cachés par-ci par-là ... 
J'ai au compteur 32h de travail sur cette illustration ! 
N'hésitez pas à donner vos avis en commentaire :)

Belle journée les amis.
Arole ♫